Résumé
Le 13 février 2012, le gouvernement du Québec, alors dirigé par le Parti libéral de Jean Charest, prévoit, dans son budget annuel, une hausse des frais de scolarité de 325$ de plus par année sur cinq ans soit un passage de 2168$ actuellement à 3793$ en 2017, peu importe la discipline étudiée1. C’est le déclenchement de ce qui va devenir le printemps érable; soit le plus long conflit étudiant de l’histoire du Québec. Ce sont plus d’une centaine de milliers d’étudiants qui dénoncent leur mécontentement dans les rues du Québec. La grève se termine par un renversement politique. Aux élections du 4 septembre 2012, le Parti Québécois entre au pouvoir. L’indexation sera choisie en dépit de la hausse prévue. L’intérêt sera dirigé vers le message que les médias ont laissé de la grève. Après les élections provinciales de septembre 2012, une atténuation de la vague d’attention apportée à la grève étudiante de la même année a pu être remarquée. En effet, il est possible d’observer une certaine désinformation lorsqu’il est question d’évènements médiatisés. Cette désinformation créée par les médias ainsi que le manque d’objectivité seront mis au premier plan. L’objectif est de définir l’existence d’un lien entre le message que les gens ont en tête à propos de la grève étudiante et leur source d’information. L’étude qui suit démontre qu’une certaine corrélation existe entre la principale source d’information et le message qui est retenu, consciemment ou non, sur les évènements du printemps 2012 par un individu.

Listes des tableaux, des figures et des illustrations
Figure 1.1
Répartition des répondants en fonction de leur âge et de leur sexe 25
Figure 1.2
Répartition des répondants en fonction de leur âge et de leur situation active 25
Figure 1.3
Répartition des répondants écoutant la télévision pour s'informer en fonction de leur plus haut niveau d'étude atteint ……………………………………………………………………………26
Figure 1.4
Répartition des répondants s'informant avec les