Perrault, les fées
C. Perrault
Depuis plusieurs siècles et en tout lieu, le conte fait partie de la tradition romanesque qui se diffuse par voie orale. Caractérisé par la présence du merveilleux, ce récit en prose a une fonction morale et didactique, on parle d’un apologue. Charles Perrault, (1628-1703), est, encore aujourd’hui, l’un des plus célèbres conteurs français. Il a mis par écrit des contes issus du folklore populaire auxquels il a apporté des modifications telles que l’addition de moralités.
I) Une structure particulière
Situation initiale : « Il était une fois... sans cesse »
On a ensuite une inversion des actions des deux filles : Envoi, Rencontre et Retour de chacune est relaté.
Situation finale :
- Situation de la bonne
- Situation de la mauvaise
Moralité 1, moralité 2
Perrault utilise un rythme binaire, on retrouve un certain nombre de parallèlismes : 2 filles , 2 rencontres, 2 métamorphoses, 2 réactions, 2 objets, 2 destins, 2 morales.
b) Les oppositons dans le texte
« désagréable », « orgueilleuse » ≠ « honneteté », « douceur »
¤ Chaque enfant à un parent, la mauvaise à une mauvaise mère et la bonne un bon père
¤ La fée est d’abord une pauvre femme et ensuite une belle jeune femme
¤ « perles », « diamants » ≠ « crapauds », « serpents »
¤ Sentiment pour chaque fille différents de la part de la mère
¤ Oppositon de la situation finale : mort/mariage
¤ Oppositon du récipient
Ce conte semble être bati sur des similitudes et des oppositions
On retrouve aussi dans ce conte des éléments propres au XVIIIe siècle :
On reconnait la thématique du roi avec le « prince » qu’épouse la bonne
La thématique de l’avarice de la mère est dominante dans le texte
Reconaissance des qualités tels que l’honnetete mais aussi condamnation des passions : avarice, orgueil.
Favorisation de l’ainé, le cadet doit prouver son mérite
Travail de la cadette : allusion à la dotte
Problématique qui transparait à travers les 2 fées qui