«L’homme n’a pas de rives, le temps n’a pas de port; il coule et nous passons» cette phrase de Lamartine évoque l’aspect inatteignable du temps; il nous envahi et nous encercle, il nous enseveli. Ainsi peut-on vaincre le temps ?
Dans une première partie nous définirons ce qu’est le temps, pour ensuite voir les moyens de le contrer pour enfin faire le bilan.

Voyons en un premier lieu ce qu’est le temps. Il en convient que le temps n’est pas le temps artificiel indiqué par les horloges et compté par unité.
Nous avons remarqué que le principe du temps change selon qu’il dépend de nous-mêmes ou de l’extérieur de nous-mêmes, de la même manière qu’il y a le monde d’un coté et le monde que l’on perçoit chacun d’un autre coté. Ainsi, comme le définirai Bergson dans son livre Essai sur les données immédiates de la conscience, il y a au moins 2 temps: l’un éprouvé par notre être, qualifié de subjectif, et l’un éprouvé par notre extérieur, nommé objectif. Nous retrouverons cette distinction des temps dans Woolf de Mrs Dalloway, le temps objectif qui lui est donné par la récurrence des coups du Big Ben avec le temps subjectif qui lui est donné par des relation de passé, présent
Nous remarquons que le temps subjectif s’écoule plus ou moins suivant les situations; de sorte que, après avoir bien recherché parmi les exemples tels que l’endormissement, le coma etc., on peux généraliser au fait que le temps subjectif ne s’écoule pas lorsque nous sommes inconscients, et on remarque donc facilement qu’il s’écoule selon notre degré de conscience. Le temps subjectif dépend donc de notre âme, et tel que le dit Tarkovsky « le temps s’évanouit lorsque se rompent les liens entre notre «moi» intérieur et les conditions de son existence»
Tandis que le temps objectif, extérieur à notre être, prend la forme d’un concept commun, sans revenir aux banalités recalées ci-avant. Ce temps est composé, dans la langue commune, d’un passé qui fut, d’un présent qui est et d’un futur qui sera.