Peut-on penser sans préjugés ?
Or si nous commençons à nous questionner en nous posant des questions simples comme pourquoi je pense cela ? Ma pensée est-elle complètement vraie ou fausse ? Alors nous remettons en doute notre préjugé, ce qui l’amène à devenir un jugement vérifié et non une idée toute faite à cause des idées de notre entourage ou autre. Notre pensée évolue et nous passons bien d’un préjugé à une pensée personnelle. Socrate également enseignait aux autres uniquement par les échanges de pensées et le dialogue. En effet, il habituait les autres à se poser des questions entre eux et pour eux-mêmes afin de faire évoluer leur pensée et trouver leur propre vérité. Il appelait cela la maïeutique, c’est-à-dire « l’accouchement des idées ». …afficher plus de contenu…
En effet, lorsque nous avons une certaine pensée, nous préjugeons cette dernière avant de pouvoir y émettre par la suite un jugement de soi. Et pour cela, les préjugés sont parfois utiles pour penser. Quelques fois, les préjugés sont vu comme un signe d’intelligence puisque selon la théorie bayésienne, les préjugés sont un moyen pour l’individu d’adopter le comportement le moins risqué et le plus raisonnable face à un évènement dont il n’est pas en mesure de connaitre tous les tenants et aboutissement. En bref, lorsque le cerveau fait face à une situation inconnue, il fait appel à l’intuition afin de combler son ignorance et émettre un préjugé sur une pensée le temps de trouver une autre solution pour résoudre le problème. Les préjugés permettent alors de sortir du doute, de donner une direction à notre pensée, sachant que douter n’est pas une