Phillipe Claudel le café de l'excelsior

725 mots 3 pages
Programme :
Lecture du passage
Contexte
Thèmes principaux
Structure
Analyse détaillée
Conclusion

Lecture de l’extrait :
Il arrivait que Grand-père, pour je ne sais quelle mystérieuse affaire, eût à se rendre en ville. Je veux dire la Grande Ville, pas la nôtre où tout le monde connaissait tout le monde, et où les trottoirs ne s’usaient guère sous les semelles des passants. Non, la Grande Ville était un monde bien a part : elle avait son odeur et ses bruits, son agitation, ses policiers goguenards régnant sur leur carrefour comme des chiens aux abords d’une pisseuse niche, sa hauteur, de tours, de monuments, d’immeubles majestueux, ses habitantes vives, toujours pressés et dont les lèvres rouges me semblaient pareilles à de poétiques soleils au couchant. Un tramway sillonnait, parmi l’éclaboussure d’étincelles de ses roues, les larges avenues bordés de vitrines dans lesquelles des mannequins de cire se saluaient gravement. Les magasins des jouets côtoyaient les pâtisseries dont les gâteaux me semblaient toujours plus gros que les nôtres, et d’avantages crémeux. Grand-père bouclait l’Excelsior, descendait le rideau rouillé qui n’arrivait plus jusqu’au sol, et posait dessus un panneau offert par une marque de digestif « fermé pour cause de…». Jamais il n’écrivait la cause. « Mes gars s’en fichent, le drame pour eux, ce n’est pas la cause, c’est la fermeture.» Et nous prenions l’autobus de la compagnie les Rapides du temps : l’engin n’avait de rapide que son appartenance à la firme.
Contexte du passage : L'enfant étant orphelin une visite à ''l'homme en cravate'' (service sociaux, voir si l'enfant est bien traiter etc.) est nécessaire. Accompagner de son Grand père qui semble avoir sa garde, ils vont faire le trajet dans un autobus de la firme ''Les Rapides du Temps'' dont la qualité médiocre de la vitesse de l'engin est expliquer par une antithèse (Lignes 17-18) ils vont donc quitter temporairement leur petite ville bien différente de

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