Philo la question du sujet

8790 mots 36 pages
Chapitre 3 La question du sujet

I – Critique de l’idée de nature humaine

1) La nature de l’homme est de ne pas en avoir

Confrontation de textes

Kant – Critique de la raison pure
Rousseau – Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité entre les hommes
Merleau-Ponty – Phénoménologie de la perception
Leiris – Cinq études d’ethnologie

Pour Merleau-Ponty le comportement humain ne provient pas entièrement ni de la nature ni de la culture humaine dans laquelle il vit. Chaque action de l’homme comprend une partie de naturel et une partie de fabriqué c’est-à-dire qu’aucune action est innée pour l’homme, aussi bien qu’aucune de ses actions est créé de toute pièce par son environnement, sa culture, la société humaine qui l’entoure. Pour Rousseau, dans Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité des hommes, la différence entre l’homme est l’animal est la perfectibilité de l’homme.
Perfectibilité : aptitude humaine à tout devenir, le pire comme le meilleur. « nous pouvons devenir plus bas que la bête même ».
Un animal est déjà quelque chose à sa naissance, il a donc des qualités (au sens caractéristiques) inscrites dans son corps La thèse de Rousseau est qu’au contraire, un homme n’est rien si ce n’est l’aptitude à tout devenir (on ne sait pas ce dont l’homme est capable dans le bien ou dans l’ignominie). Ce que sera l’homme va dépendre de son existence. Sartre dans l’existentialisme est un humanisme, pense que l’existence précède l’essence. L’animal, quand il nait, est déjà quelque chose, l’existence est après l’essence. L’essence précède l’existence chez l’animal, c’est-à-dire qu’il n’a pas encore vécu qu’il est déjà ce qu’il sera. Pour Sartre, Rousseau, Merleau-Ponty, il y a des capacités effectives, c’est-à-dire capacité dont on a maintenant la maitrise (exemple parler le français) à la naissance on n’a pas cette capacité effective mais nous avons tous à la naissance une disposition à apprendre une langue. Cette

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