Philo le monde comme volonté et comme représentation
Selon Schopenhauer, bien que, comme tout être, l'Homme meurt, cet«animal métaphysique» est particulier, car il ne peut s'empêcher de s'étonner de son existence, et se poser la question de la Création. L'étonnement, c'est là la base de la philosophie. Ayant accédé à la conscience de soi, doué d'intelligence, et conscient de sa finitude, l'Homme voudrait comprendre pourquoi il existe. Il est ainsi différent de tous les autres êtres vivants, et cela fait de lui un « animal métaphysique ». Schopenhauer se propose d'expliquer pourquoi l'Homme est le seul à s'interroger sur son existence, en quoi l'Homme est un « animal métaphysique ». L'extrait proposé de Le monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer se découpe en plusieurs parties : l'auteur commence par différencier l'Homme des autres êtres vivants, et explique en quoi l'Homme est différent, puis il distingue différentes sortes d'étonnements philosophiques.
Dans la première partis de cette extrait de texte on peut voir que Arthur Schopenhauer fait la distinction entre l'Homme et tout autre être autour de lui.
Dans la première phrase : « Excepté l'Homme, aucun être ne s'étonne de sa propre existence; c'est pour tous une chose si naturelle, qu'ils ne la remarquent même pas. » on peut voir que l'auteur met « l'Homme » en décalage par rapport aux autres êtres qui l'entour. En effet, il précise grâce au mot « excepté » que cette être est le seul à posséder une différence. Il cherche à montrer que l'Homme se distingue des autres animaux par un système d'analyse de soi même, à la fois la personne qu'il incarne par son corps mais aussi par ses caractères qui sont plus en rapport avec son subconscient.
Dans la deuxième phrase qui est : « La sagesse de la nature parle encore par le calme regard de l'animal; car, chez lui, l'intellect et la volonté ne divergent pas encore assez, pour qu'à