Philo mal

1297 mots 6 pages
« Je définis la vertu comme étant le goût de l’ordre dans les choses morales ». Pour Diderot comme pour la plupart des hommes, l’ordre résulte nécessairement du bien. Le désordre est par conséquent, une chose immorale que l’on doit bannir de nos vies. Mais Rousseau n’est pas d’accord avec ce concept. En effet, dans cet extrait soumis à notre réflexion, l’auteur soutient la thèse selon laquelle l’ordre n’est pas uniquement associé à la vertu, il peut aussi être rattaché au vice et a fortiori au mal. Que ce soit l’ordre ou le désordre, ces concepts n’ont pas de définition absolue. Chacun est libre de les comprendre et de les interpréter comme il le souhaite, que ce soit dans le sens du bien ou du mal. On peut ainsi choisir de respecter l’ordre instauré par la société auquel nous appartenons et faire passer l’intérêt de tous avant le nôtre ou on peut concevoir notre propre ordre comme on le perçoit. Il est par conséquent, indéniable que le mal, l’ordre et son contraire, le désordre, soient associés les uns aux autres car tous les choix que nous faisons tournent autour de ces concepts. Quels sont ces liens qui rattachent le concept du mal à celui de l’ordre et du désordre ? Dans un premier temps, nous allons mettre en évidence les raisons qui nous poussent à rattacher le mal à l’ordre. Puis nous montrerons en quoi celui-ci peut aussi être associer au désordre.

Chacun possède une idée de ce qu’est l’ordre, établi par et pour lui. C’est par rapport à lui que sont déterminés nos actes. Mais puisque cet ordre vient de nous même, qui sommes continuellement tiraillés entre le Bien et le Mal, ne peut on pas dire que l’ordre l’est aussi ? Il peut par conséquent être relié au bien ou au mal. Rousseau dit : « Il y a quelque ordre moral partout où il y a sentiment et intelligence » Pour lui, l’ordre détermine donc l’homme. C’est une chose naturelle qui ne peut être mis de côté. C’est une chose que tous les hommes ont en commun. Ce n’est donc pas l’ordre en lui

en relation

  • rapport de stage
    581 mots | 3 pages
  • Victor hugo (1802-1885), « j'aime l'araignée », les contemplations, livre iii, « les luttes et les rêves », xxvii (1856).
    2045 mots | 9 pages
  • Le stoïcisme carthésien
    293 mots | 2 pages
  • App membre fantôme
    1183 mots | 5 pages
  • Philo bro
    472 mots | 2 pages
  • Fiches histoire moderne
    1463 mots | 6 pages
  • Philo dissert
    4424 mots | 18 pages
  • Ecriture d'invention - lettre
    1194 mots | 5 pages
  • L'ordre
    672 mots | 3 pages
  • l homme a la servellle d or
    302 mots | 2 pages
  • vhbjn
    320 mots | 2 pages
  • "Le prétexte ordinaire de ceux qui font le malheur des autres est qu'ils veulent leur bien" de vauvenargues - dissertation
    1225 mots | 5 pages
  • Methodologie pour presentation
    1345 mots | 6 pages
  • le pouvoir de la littérature
    799 mots | 4 pages
  • La décision adminstrative dans le temps
    2349 mots | 10 pages