Philo

2168 mots 9 pages
Le Travail
Référence bibliographique : Platon La République Aristote La Politique Bible la Genèse Karl Marx Le Capital La Bible => mythe qui a une valeur didactique (qui va enseigner). Ce mythe va donc répondre à un certain nombre de préoccupations de l’Homme. Le mythe biblique n’a aucunes valeurs scientifiques. Par rapport au travail, homme et femme vivent dans le jardin d’Eden (Adam et Eve), ils ne souffrent que d’un seul interdit => toucher à l’arbre de la connaissance. En mangeant se fruit défendu ils découvrent leurs différence physique, pour les punir Dieu va les condamner à travailler à la sueur de son front pour Adam et pour Eve elle accouchera dans la douleur. (Femme qui accouche, on dit qu’elle est en Travail). Cela montre que le travail est fatal est douloureux => dans le mythe biblique. On ne peut pas vivre sans travailler donc on peut démontrer que le travail n’est pas que souffrance et fatalité
I) De la servitude à la liberté
-Travail et souffrance
Etymologie du mot Travail ; renvoi à l’idée d’assujettissement pénible.
Travail => « Tripalium » renvoi aux trois pieux--> pour attacher les chevaux ou les bœufs--> travail maréchal ferrant, animal immobilisé. « Tripalium » un instrument de torture, une trans-formation de la nature. Le travail apparaît comme une nécessité vitale. Le travail exprime le dénuement originel de l’Homme qui ne parvient pas à survivre de la générosité de la nature et donc qui va devoir exercer un effort douloureux pour échapper à la mort.
Pour les grecs dans l’antiquité le travail exprime la misère de l’Homme. Il représente notre assujettissement au « monde de la caverne », le travail est la tâche des esclaves, sujet ce qui serve. Par opposition aux Hommes libres = contingence (le travail était dégradant dans l’antiquité)
L’esclave n’est plus Homme à proprement parlé, il est mis entre parenthèses. Il ne dépend pas de son humanité. « L’esclave est un outil entre les mains de

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