Suffit-il d’être conscient de ses actes pour en être responsable ? La conscience est la faculté mental d’appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (tels que ses états émotionnels) et plus généralement sa propre existence. Si je suis triste ou heureux et que je me rends compte que je suis que je suis triste ou heureux, par exemple, je prends alors conscience de mes états affectifs. Caractère de celui qui peut et doit reconnaître ses actes comme siens et en accepter les conséquences: la responsabilité implique donc la conscience de ce que l'on fait et la liberté. L'hypothèse de l'inconscient met donc en question la responsabilité. Il ne faut pas confondre la conscience ainsi définie avec la conscience morale qui sera traitée plus bas dans cet article. Cet article présente les études psychologiques et philosophiques du phénomène appelé “conscience”. Pour l'étude neuroscientifique, consulter l’article Science et conscience. bilité: l'alibi peut-il être justifié? Extrait du commentaire composé Texte étudié : Kant, Critique de la raison pratique : consciences et responsabilité : « Un homme a beau chercher par tous les artifices à représenter une action illégitime, qu'il se rappelle avoir commise, comme une erreur involontaire, comme une de ces négligences qu'il est impossible d'éviter entièrement, c'est à dire une chose où il a été entraîné par le torrent de la nécessité naturelle, et se déclarer ainsi innocent, il trouve toujours que l'avocat qui parle en sa faveur ne peur réduire au silence la voix intérieure qui l'accuse, s'il a conscience d'avoir été au moment où il a commis cette action injuste; et, quoiqu'il s'explique sa faute par une mauvaise habitude, qu'il a insensiblement contractée en négligeant de veiller sur lui même, et qui en est venue à ce point que cette faute en peut être considérée comme la conséquence naturelle, il ne peut pourtant se mettre en