Philo
Q1 : Dans cet extrait, Kant traite de l’éducation qui a 2 buts qui peuvent sembler contradictoires. D’un côté, éduquer, c’est dresser ou plutôt redresser, imposer une discipline aux comportements et pulsions. Mais d’une autre côté, éduquer, c’est aussi élever, permettre à l’élève de s’élever, de devenir lui-même, un homme libre. Kant propose de concilier ces 2 buts contradictoires ( Q.2.a) en proposant une éducation qui consiste à contraindre l’enfant à utiliser sa liberté, à le contraindre pour qu’il devienne libre.
- De la ligne 1 à 2, jusqu’à « … sa liberté », Kant pose le problème, le paradoxe de toute éducation qui doit donc faire deux choses en apparence contradictoires : contraindre et apprendre la liberté. Les solutions pour éviter la contradiction seraient de supprimer la contrainte ou de supprimer l’apprentissage de la liberté.
- De la ligne 2 à 5, jusqu’à « …se servir de sa liberté » Kant exclut les deux. D’abord l’éducation laxiste, car « la contrainte est nécessaire ». Il faut imposer des contraintes à l’élève car il faut qu’il apprenne qu’il ne peut pas faire tout ce dont il a envie, il faut qu’il ne soit pas esclave de ses pulsions et caprices. Ensuite une éducation qui ne serait qu’un dressage, que faite de contraintes, d’ordres sans aucune marge d’action, de choix, sans liberté. Donc Kant exclut les deux car elles conduisent toutes deux à un comportement de type mécanique. Soit avec l’éducation laxiste, on est soumis à ses envies, pulsions et on se comporte comme une machine pulsionnelle, soit avec le dressage, on devient un robot qui ne fait que ce qu’on lui a dit et appris. Dans les deux cas, on ne sera pas libre, on ne saura pas se servir de sa