philo.

268 mots 2 pages
Avec le développement des connaissances scientifiques, le monde est de moins en moins menaçant et imprévisible. Pour le dire simplement, nous constituons la première génération humaine qui sait de façon à peu près certaine le temps qu'il fera demain : plus les sciences progressent et moins le monde est mystérieux. Le monde moderne laisse de moins en moins de place au merveilleux, ce qui neutralise la nécessité de doter les objets d'un sens symbolique, d'autant que la production matérielle devient de plus en plus facilitée par les progrès techniques. De plus en plus standardisée aussi, laissant par conséquent de moins en moins de place à la singularité de l'œuvre. C'est sur cet appauvrissement du sens symbolique de l'objet que se fonde, finalement, la distinction de l'artiste et de l'artisan : c'est parce que les objets ne servent plus que notre survie, puis notre confort, que nous pouvons en distinguer des œuvres qui échappent à la propension au bien-être. C'est parce que les artisans ne sont plus que des fabricants qu'on a pu les différencier d'artistes réellement créateurs. La pertinence de cette distinction pour notre modernité ne doit pas faire oublier, alors, qu'elle n'a survie, puis notre confort, que nous pouvons en distinguer des œuvres qui échappent à la propension au bien-être. C'est parce que les artisans ne sont plus que des fabricants qu'on a pu les différencier d'artistes réellement créateurs. La pertinence de cette distinction pour notre modernité ne doit pas faire oublier, alors, qu'elle n'a pas toujours été valable et que des conditions précises, historiquement datables, ont présidé à son

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