Philo

8977 mots 36 pages
a connaissance de soi semble être une évidence au premier abord. En effet, je suis la personne que je connais depuis le plus longtemps et celle qui m'est la plus familière. Cependant, parfois, certains de nos actes nous échappent et on peut ainsi percevoir des zones d'ombres en soi-même (bien). Autrui peut aussi nous faire remarquer l'apparente irrationalité de nos actes. En effet, tout comme moi, il lui est possible d'être conscient de soi et il peut donc également me penser. Il est donc légitime de se demander si je suis le mieux placé pour savoir ce que je suis, donc de savoir si je suis ce que j'ai conscience d'être.
La question se base sur le moi, la conscience, l'inconscience, autrui, l'intersubjectivité et la perception (bien). En effet, "suis-je" désigne l'être pensant qui est moi ; "bien placé", à différencier de "mieux placé" (oui), désigne une connaissance de soi suffisante qui pose les limites, le territoire du moi (cette expression fait aussi appel à l'intersubjectivité et affirme implicitement qu'il y a "meilleure place") ; "ce que", à ne pas confondre avec "qui", interroge sur l'identité, les caractéristiques de l'individu le plaçant presque (bonne nuance) à l'état d'objet, objet d'étude.
Qui détient la vérité (conviction ? objectivation ? interprétation ?) sur moi ? Moi-même ? L'autre ?
Et si elle était écrite ailleurs (bien) ? Transparaît-elle à travers moi, mes actions, mes créations, indépendamment de ma volonté ?
Dans une première partie, nous verrons que je suis bien placé pour me connaître, voire le mieux placé. Puis, dans une seconde partie, nous comprendrons que je ne me connais que très peu et que je suis donc mal placé. Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous prouverons que ni moi, ni autrui ne peut prétendre me connaître, savoir ce que je suis. (Bonne annonce) Le sens commun aurait tendance à affirmer que je ne suis pas n'importe qui (A chacun sa manière d'être banal. "Un homme fait de tous les hommes et qui les vaut

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