ersujet :Peut-on prouver une hypothèse scientifique ? 2èmesujet :L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?3èmesujet :Expliquer le texte suivant : Nous disons bonnes les vertus d’un homme, non pas à causedes résultats qu’elles peuvent avoir pour lui, mais à cause desrésultats qu’elles peuvent avoir pour nous et pour la société : dansl’éloge de la vertu on n’a jamais été bien « désintéressé », on n’a jamais été bien « altruiste » ! On aurait remarqué, sans cela, que lesvertus (comme l’application, l’obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parceque ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, tropavidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancerraisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu, unevraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l’avoir),on estvictime de cette vertu ! Et c’est précisément pourquoi le voisinen fait la louange ! On loue l’homme zélé bien que son zèle gâte savue, qu’il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit : on vante,on plaint le jeune homme qui s’est « tué à la tâche » parce qu’onpense : « Pour l’ensemble social, perdre la meilleure unité n’estencore qu’un petit sacrifice ! Il est fâcheux que ce sacrifice soitnécessaire ! Mais il serait bien plus fâcheux que l’individu pensâtdifféremment, qu’il attachât plus d’importance à se conserver et à sedévelopper qu’à travailler au service de tous ! » On ne plaint doncpas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort afait perdre à la société uninstrument soumis, sans égards pour lui-même, bref un « brave homme », comme on dit.NIETZSCHELe gai savoir La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est