Commentaire philosophique - nietzsche: "la raison n'est proprement qu'un réseau..."
COMMENTAIRE DE TEXTE PHILOSOPHIQUE – TEXTE DE NIETZSCHE
Paul Valéry a dit une fois que « la conscience règne mais ne gouverne pas ». Nietzsche s’interroge dans ce texte sur la thématique de l’origine de la conscience et sa vraie importance dans la vie humaine. Est-ce que la conscience est une vraie vertu ? Est-ce qu’elle permet aux hommes de se libérer et de s’élever comme individus ? Nietzsche, à différence de la plupart des philosophes dits « classiques », ne valorise pas assez la conscience et ne la considère pas du tout sacrée. Dans ce texte il s’agit de la définir et ainsi de la critiquer, en cherchant à changer finalement la conception que l’on a eu d’elle au long de plus de deux-mille ans. Le texte sera étudiée thématiquement : premièrement seront étudiés l’origine et la nécessité d’une conscience, puis, dans un deuxième temps, on se centrera sur le rôle de la conscience et sa valeur.
Pour Nietzche, la conscience de l’homme provient de sa nécessité de se communiquer pour pouvoir mener une vie en société. Nietzsche est donc en train d’affirmer que la conscience est un produit social, comme le pensait aussi Marx. Tout de même, pour l’auteur, l’homme lui-même par ses besoins est un « animal social » , comme l’évoquait Aristote dans l’Antiquité. Le texte l’explicite clairement : « …il avait besoin de secours et de protection, il avait besoin de son semblable… » (l.7,8).
Puis, l’auteur continue : « …il était obligé de savoir dire ce besoin, de se rendre intelligible, et pour tout cela, il fallait qu’il eût une conscience… » (l.8-10). C’est ainsi que Nietzsche présente l’origine de la conscience, comme une nécessité de l’homme, en ayant une claire influence des théories biologiques de l’évolution des espèces de Darwin, très répandues dans l’époque. Mais ce qui nous laisse apercevoir le texte, c’est que selon l’auteur, la conscience donc est le produit d’une nécessité biologique et sociale de l’homme. Ainsi, on