Avons-nous vraiment ce pouvoir?

Les dialogues de Platon ont tous un point en commun : Le personnage de Socrate est présent dans chacun d’entre eux, et il essaye toujours de s’instruire des connaissances de son interlocuteur. Dans le dialogue étudie dans ce travail de recherche, l’Euthyphron, Socrate essaye de trouver une définition de la piété. La première définition fournie par son interlocuteur ne plait pas à Socrate, celle-ci définie la piété comme étant le fait de poursuivre toute personne ayant commis un délit ou tout autre acte impie. (PLATON, Euthyphron ,5e). Une question apparait alors : Devons-nous punir les auteurs d’actes impies? Il est possible de répondre oui, pour éviter que d’autres actes impies aient lieu, et pour faire respecter la piété dans notre société. Néanmoins, il est tout aussi possible de répondre que non, il ne faut pas punir les auteurs d’actes impies, parce que personne n’a le pouvoir de décider de ce qui est considéré pieu et de ce qui ne l’est pas, et que de toute façon, ce serait impie de prétendre le savoir. (175mots)
Je pense qu’il ne faut pas punir les auteurs d’actes impies et je vais défendre cette position. Tout au long du dialogue, Euthyphron n’arrête pas de faire référence aux dieux afin de donner une définition du pieu et de l’impie. Lors de sa première définition du pieu, il affirme que Zeus est le plus juste des dieux, et Socrate lui répond qu’il a de la difficulté à croire ces histoires sur les dieux. (PLATON, Euthyphron ,5e-6a).Les trois autres définitions , ce qui plait au dieux (PLATON, Euthyphron ,7a), ce qui plait a tous les dieux (PLATON, Euthyphron ,9e) et la partie de la justice qui traite du respect que les hommes doivent au dieux (PLATON, Euthyphron ,12e) sont toutes à leur tour remises en question par Socrate , puis sont rejetées. L’échange nous permet de voir que le concept de piété et d’impiété est intimement lie à la religion, ce qui en fait un concept très personnel à chaque personne, en fonction de