Confessions:
Augustin réfléchit sur lui­même, sur son passé, sur ses débauches, sur ses péchés, mais aussi sur sa quête de Dieu, et sur proclamer la gloire de Dieu. Selon Augustin, un homme doit se trouver entièrment lui­même avant de trouver Dieu. A 19 ans, il est tenté par le manichéisme: dans cette periode d’angoisse, il a une conception dualiste du monde, un lieu de confrontation entre le Bien et le Mal. LE TEMPS:
Augustin part de la position d’Aristote sur le temps; temps = mouvement, selon l’avant et l’après
Le temps peut être représenté par un trait continu
, le passé à gauche (ce qui a été) et l’avenir à droite (ce qui n’est pas encore), les deux séparés par le présent.Tout les moments du présent, à mesure qu’ils se passent, se disposeraient sur cette ligne.Cette conception confond le temps avec l’espace. Pourtant l’être du temps, c’est de tendre au non­être
: le passé n’est plus, le futur n’est pas encore. Le présent est donc evanescance: dès l’instant ou je pense le présent, il devient passé. Si le présent s’en allait pas dans le passé, il ne serait pas question de temps mais d’éternité. Le temps n’as donc pas d’etre réel. On ne le mesure qu’en percevant le moment oU il s’écoule. Pour le sujet humain, tous les temps sont au présent: présent du passé, présent du présent, et le présent de l’avenir. C’est l’esprit qui introduit la dimension du passé, du présent et de l’avenir. Le temps n’a pas d’être en lui­même, il existe que dans l’esprit. En opposition à l’éternité divine, le temps apparait comme le mode d’être propre à la créature: il est le signe de sa contingence. En effet, l e passé n’est que mon souvenir, le futur mon attente, et le présent mon attention
. Celle­ci est l’acte par lequel mon âme, en une sorte d’extension, assure la continuité entre ce qui n’est plus et ce qui va être. Ce qui dure, c’est l’attention par laquelle l’esprit réalise la synthèse vécue de la mémoire, de la vision et de l’attente. Ce