phrase phylosophique
Racine, dramaturge classique du XVIIème. Autres pièces d’inspiration antique : Bérénice (1670), Britannicus (1669), Iphigénie (1674).
Question : Comment l’aveu d’une passion amoureuse fait-il en apparaître toute la violence tragique ? OU : en quoi cet aveu fait-elle de Phèdre une héroïne tragique ?
I) L’expression de la passion amoureuse
Passion qui s’empare totalement de Phèdre
1) Troubles physiques
→ Récit d’un coup de foudre, brutal, entier, qui se manifeste par des troubles physiques.
Ils se caractérisent par un profond désordre, des sensations violentes et contradictoires : Champ lexical des sensations, avec des antithèses :………………………………
-Noter le rythme haletant, heurté des vers 273 à 276 :…………………….
Les conséquences physiques sont celles d’une maladie ; métaphore filée de la maladie : symptômes d’aphasie, de paralysie, d’aveuglement, d’oppression, avec des négations « ne »vers 275.
Depuis, Phèdre désire Hippolyte (au XVIIème, les bienséances interdisent d’évoquer le corps, donc Racine utilise une métaphore, celle de la déesse-vampire, vers 306. Phèdre est « possédée » physiquement par cet amour.
La fréquence du verbe « voir » + champ lexical de la vue insiste sur cet aspect-là : …………….
2) Troubles moraux, psychologiques
Phèdre a perdu la raison : vers 283 « raison égarée » // « cherchais » qui renforce l’égarement.
« affolée » : étymologie de « fou » ;
De plus, elle est rongée par la culpabilité.
3) L’idéalisation d’Hippolyte
La périphrase « ce dieu que je n’osais nommer » révèle que pour elle, H. devient un dieu ; de +, verbe « idolâtre » vers 293.
Vers 284 : Elle remplace l’image de Vénus par celle de celui qu’elle aime ; le champ lexical de la religion aboutit à Hippolyte : sorte de spirale dont elle ne peut sortir.
Hippolyte devenu dieu rappelle la malédiction divine dont Phèdre fait l’objet : en effet, sa passion est d’autant + forte qu’elle est