Phyché & cupidon
Même si ton amour me hante,
Même si cela me tourmente,
A cette fenêtre il faut que je t’y laisse !
Peut-être en cela suis-je monstrueux
De t’avoir laissé ces journée en pleure
Malgré nos nuits pleines de chaleur,
Ou est-ce de ne pas avoir était hideux ?
Notre rencontre n’est certes pas un miracle
Mais je suis bien l’amant de l’oracle
Celui qui est venu te cherché sur ce mont,
Celui qui n’est pas homme, mais démon.
Ne te fie pas à mes ailes,
Elles ne font pas de moi un ange,
Elle ne mérite aucune louange
Car dans tout l’olympe je suis le plus cruel.
Mon pouvoir anime et stimule
Les souvenirs que l’instinct a oubliés
Si incontrôlables qu’on fini paralysé
Par des désirs qui nous obnubilent.
Je ne suis ni mortel ni immortel,
Je suis fantôme sans être mort
Quand l’amour, usé, se dételle,
Mais je m’embrase quand il est fort.
Ne me compare pas à ces hommes si lâches,
Car mon pouvoir est bien plus riche,
L’amour a put naitre dans l’air
Qui sépare le ciel et la terre.
Cet amour c’est si accru avec l’âge
Qu’un cœur bat au fond du monde,
Et par ces ondes des vagues surnagent
Et par ces marrés la terre s’inonde.
Cette eau est devenue si florissante,
Qu’un jour par une marée montante,
La mer offrit sont plus beau fruit,
C’est ainsi que Venus naquit.
Sa beauté ne s’évalua guère
Mais la tienne en devient un blasphème
Qu’elle provoque en elle une colère
Qui te prive d’un homme qui t’aime.
Ainsi en es et en sera le prix,
C’est ainsi que la Déesse renie
La beauté que la nature t’offrit
Et que les germes d’amour te seront reprit.
Va donc à l’autel faire tes prières
Pour atténué sa divine colère
Et rappelle-lui combien elle est belle
Pour qu’elle pardonne tes charmes naturels.
Mais sache qu’elle ne doit,
Dans le son de ta voix,
Ne jamais entendre, dans tes oraisons,
Le phonème de mon divin nom.
Cet amour auquel nous nous somme pris,
Doit rester secret dans nos esprits