Phylo du Bonheur
03136
Évaluation 4
LE POUVOIR MÉDIATIQUE
Au début des temps, la fête de Noël représentait une occasion de partages, de remerciements, de temps en famille, en plus d’être une fête chrétienne. Au siècle dernier, une compagnie a transformé le Saint-Nicolas en un Père Noël rond aux joues rouges. Les publicitaires ont utilisé cette possibilité afin de nous bombarder de propagande où l’échange de cadeaux assure notre bonheur. Octave, un créatif, présenté dans le roman 99 francs, nous confirme que les publicitaires se surpassent durant les fêtes telles que cité : « Ce sont toutes les nouvelles fêtes que la pub a inventées pour pousser les gens à consommer: j'en ai ras-le-bol de voir ma famille tomber dans le panneau, fêter Noël, à la rigueur [...], mais la Fête des Mères du Maréchal Pétain, la Fête des Pères, la Fête des Grands-Mères[...] Bientôt le calendrier sera rempli de marques : les saints seront remplacés par 365 logos ! » page 145. Leur pouvoir est tellement fort que les gens se bousculent pour consommer les nouveaux produits véhiculés par leurs publicités. Les consommateurs sont convaincus que leurs bonheurs ne dépendent que du produit dernier cri. Beigbeder nous fait comprendre que dans sa: « profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomme pas. » page 19. Le rôle des créatifs n'est pas la recherche de notre bonheur, de notre bien-être, mais plutôt de nous rendre esclave de la consommation. Est-ce que la consommation telle que véhiculée par la publicité durant le temps des Fêtes, nous assure le bonheur ?
Non, selon moi ce n'est pas le cas, les consommateurs sont pris dans un engrenage de surconsommation. Les publicitaires nous emprisonnent dans leurs idées et leurs concepts de ce qui semblerait être nos souhaits et désirs. Les agences nous font oublier la raison de célébrer le temps des fêtes.
En premier lieu, l'argent n'apporte pas le bonheur. Octave nous démontre que, suite à un