Phylosophie
« Suis-je plus que la somme des évènements qui m’arrivent ? »
Es-ce que je suis une addition de tout ce que j’ai fais depuis ma naissance ou y a-t-il autre chose ?
Personnellement, je pense que nous sommes bien plus qu’une addition de tout ce qu’on a fait depuis notre naissance. Il y a, principalement, outre cette somme, tout ce que quelqu’un d’autre peut nous apporter, quelque chose d’extérieur.
En effet, par exemple, d’après moi, les éléments que l’on nous raconte, permettent de nous faire grandir. De plus, les choses que l’on nous apprend. Si quelqu’un fait une erreur, il est possible qu’il nous la raconte, et, malgré que nous, nous ne l’ayons pas commise, cela va agir comme tel car nous n’allons pas la reproduire. Si mon ami me fait savoir qu’il s’est fait flasher sur l’autoroute, à un endroit bien précis, je vais avoir moins de chance de faire la même erreur. Pourtant l’évènement, c’est mon ami qui l’a vécu. Mais en me le racontant, cela agit comme si moi-même je l’avais vécu. Certains diront que le fait de me l’avoir raconté consiste en un évènement.
Cela dépend donc, en outre, de ce que l’on voit par évènement, mais pour moi l’erreur est un événement et le fait de raconter celle-ci ne l’est pas. Cet exemple illustre donc le fait que, pour moi, il ne faut pas rabaisser l’homme à l’addition d’évènements, car bien plus lui est apporté de l’extérieur. Et encore, les sophistes ont bien dit qu’une partie de notre capacité étaient innée, que l’on a depuis notre naissance. Nous sommes donc, selon moi, bien plus que la somme des évènements qui nous arrivent.
Socrate : /
Sophistes : Ils diront oui, car ils ont été les premiers à distinguer l’acquis de l’inné. Ce dernier étant les capacités que nous avons dès notre naissance, alors que notre premier définit les choses culturelles, que l’on a appris tout au long de notre éducation. On a donc une base, l’inné, qui ne fait pas partie des évènements de notre vie.
Descartes : D’après lui,