La philoophie
Le terme philosophie n’a pas de définition propre à elle-même, elle varie d’individu en individu.
Néanmoins, nous pouvons décrypter son sens de part son étymologie :
Philosophie désignant l’amour de la sagesse en grec. Phélein = aimer ; Sophia = sagesse.
L’amour est représenté en tant que désir -> il se comprend de 2 manières comprenant un aspect négatif tel que le manque mais aussi un aspect positif tel que la puissance.
Ainsi, la philosophie n’est pas sage mais elle RECHERCHE la sagesse.
Sophia désignant aussi la science, la connaissance, le savoir.
Pour les Grecs, la science c’est le savoir dans sa totalité.
[Alors qu’aujourd’hui, nous parlons nous des sciences, des sciences comme la physique (connaissances sur la nature) ≠ expérimentale].
La philosophie, elle n’est pas une science, c’est l’art de la réflexion sur toutes choses.
La Sophia des grecs n’est pas la science au même titre que les sciences contemporaines, puisque chacune d’entre elle va étudier un objet spécifique alors que la Sophia est une science UNIVERSELLE, elle va chercher l’essence (*) des choses = ce qu’elles sont.
La philosophie si elle est la recherche de la science, elle n’est pas la recherche d’un savoir neutre et désincarné, elle est (aussi) la recherche d’un savoir dont le but est en un certain sens de nous transformer pour peut-être nous permettre de mieux vivre.
Depuis ses origines, l’une des préoccupations principales de nombreux philosophes a été la vie bonne, celle qui mérite d’être vécu, de la vie proprement humaine, aussi si la philosophie recherche l’essence des choses elle est également l’interrogation de l’homme sur lui même.
(*) Essence : du verbe être -> ce qu’elle est / sa