PIECE DE THEATRE
2éme extrait du Horla :l.507 à l.529 :
Le 6 aout :Cette fois, je ne suis pas fou .J’ai vu …j’ai vu …j’ai vu !...Je ne peux plus douter j’ai vu !...J’ai encore froid jusqu’en dans les ongles …j’ai encore peur jusqu’en dans les moelles ….
Je me promenais à deux heures, en plein soleil ,dans mon parterre de rosiers…dans l’allée des rosiers d’automne qui commencent à fleurir . (paragraphe1)
Comme je m’arretais à regarder un géant des batailles , qui portait trois fleurs magnifiques , je vis , je vis distinctement , tout près de moi ,la tige d’une de ces rose ce plier, comme si une main invisible, l’eut tordue, puis se casser, comme si cette main l’eut cueillie ! Puis la fleur s’éleva , suivant une courbe qu’aurait d’écrite un bras en la portant vers une bouche , et elle resta suspendue dans l’air transparent, toute seul, immobile, effrayante tache rouge a trois pas de mes yeux . (paragraphe2)
Eperdue, je me jetai sur elle pour la saisir ! Je ne trouvai rien ; elle avait disparu . Alors je fus pris d’une colère furieuse contre moi-même ; car il n’est pas permis à un homme raisonnable et sérieux d’avoir de pareilles hallucinations.
Mais est-ce bien une hallucination ? Je me retournais pour chercher la tige , et je l’a trouvait immédiatement sur l’arbuste ,fraichement brisée entre les deux roses demeurées a la branche . ( paragraphe3 )

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