Introduction : La crise qui s’est amorcée en 2007 et s’est aggravée à l’automne 2008, a débouché sur la récession mondiale la plus grave dans l’histoire de l’après guerre. Celle-cisuit le cercle vicieux classique étudié par Keynes : les anticipations pessimistes des ménages et des entreprises renforcent encore la dépression qui les avait rendus pessimistes. Il s’agit dès lors d’éloigner cette menace et de veiller à ce que cette crise ne se transforme pas en une dépression de longue durée. La sortie de crise passe elle aussi par Keynes : ce n’est pas la dépense privé mais bien la dépense publique qui permettra de rompre ce cercle vicieux. En effet, la gravité de la crise financière et de la récession économique, ainsi que l’ampleur des risques qui les accompagnent ont amenés les responsables à agir rapidement et de manière résolue. Diverses actions ont ainsi été menées par les gouvernements et les banques centrales afin de soutenir le secteur financier, qui menaçait de s’effondrer. On a ainsi tenté de protéger les dépôts et d’écarter le spectre d’une pénurie de crédits. Parallèlement à ces mesures, la politique monétaire a été considérablement assouplie, ce qui a permis la baisse sensible des anticipations et des risques d’inflation. En ce qui concerne la politique budgétaire, des mesures ont été élaborées dans de nombreux pays, notamment en France, et consignées dans des plans de relance économique, qui doivent contrer le recul de la demande et relancer la croissance économique. Problématique : Est-ce qu’il est aujourd’hui rationnel de mener une politique keynésienne pour relancer l’économie en France ? Afin de répondre à la problématique posé, nous verrons dans un premier temps les théories de Keynes et ses influences sur la science économique au cours du 20ème siècle et de nos jours, pour ensuite parler des plans de relances économiques actuels en détaillant le contenu du plan de relance français , ses limites et enfin comparer le plan le plan de