Plan du poème "Le ciel est par dessus le toit" de Verlaine
Introduction :
C’est en 1881 que l’auteur romantique Paul Verlaine publie son recueil Sagesse dont est extrait le poème « Le Ciel est par-dessus le toit ». Il traverse à ce moment une période difficile : après avoir tiré deux coups de revolver sur son ami Rimbaud, il est condamné à deux ans de prison. Quoiqu’enfermé, il garde un regard sur le monde grâce à la fenêtre de sa cellule et produit de cette manière un poème original.
Il sera donc intéressant de nous demander comment Verlaine, par l’exploitation du thème du regard qui effectue un aller-retour entre l’extérieur et l’intérieur, nous fait partager son état d’esprit. Pour ce faire, nous étudierons dans un premier temps, la description que nous fait le poète du monde extérieur puis celle qu’il nous livre de son intériorité, en interrogeant le lien qui existe entre les deux.
I. Le regard sur l’extérieur
a) Une vision restreinte
b) Une vision qui s’alimente d’éléments sonores
c) Un extérieur calme et apaisant
II. Passage à l’intérieur : regard sur soi-même et expression des sentiments
a) De la plainte de l’oiseau à la plainte du poète
b) Un dehors inaccessible : opposition entre l’extérieur et l’intérieur de la pièce
c) L’expression de remords
Conclusion :
En conclusion, nous pouvons donc dire que Verlaine s’appuie sur le thème du regard, occasionné par la présence de sa fenêtre de la cellule, pour nous transmettre la méditation d’un poète en proie à la tristesse et aux remords. Le regard qu’il pose sur lui-même est lucide, sans concession. La fenêtre en tant qu’incarnation poétique de la frontière qui le sépare de la douce liberté, devient donc un symbole. C’est le motif qu’utilisera également le poète Victor Hugo dans « Fenêtres Ouvertes », mais de manière inversée puisqu’il met en scène la continuité et l’harmonie entre l’extérieur et l’univers intérieur du poète.