Plan détaillé du commentaire composé sur l'article 'torture' de voltaire
De Voltaire
Introduction :
Dans un dictionnaire portatif, parut en 1764, Voltaire de son vrai nom « François Marie AROUET » s’exprime sur des thèmes tels que la religion, la politique et la société. Comme tous philosophes des lumières, Voltaire a à cœur la liberté et le respect de chaque individu. L’article « Torture » s’inscrit ici comme un véritable constat de la cruauté, le tout mené par une dénonciation éloquente. I. Le constat de la cruauté humaine :
- Conditions de l’homme condamné
• Champs lexical de la souffrance : arrachât, coupât, brulât, rongé …
• L’homme condamné n’est pas considéré comme égal aux autres L1 « mais les esclaves n’étaient pas considérés comme des hommes » et L2/3 « ne regarde comme un de ses semblables »
• L3 l’homme condamné est dégradé il perd sa condition humaine avec champs lexical de la mauvaise santé : hâve, pâle, défait, morne, vermine, tâte le pouls, mort… et l’exemple du chevalier de la Barre torturé pour ne pas avoir enlevé son chapeau devant une procession. Voltaire fait pourtant l’éloge de ce jeune garçon.
- Un certain plaisir de la cruauté
• Ligne 9 à 11 « la première fois madame en a été révolté…toutes les femmes sont curieuses »
• Champs lexical du plaisir : plaisir, pris goût, renoncer au plaisir de donner la question… »
• L8 « le droit de faire ces expériences » comme si cela était un jeu.
• L11 figure de style : synecdoque «en robe»
Transition : Voltaire fait dans ce texte non seulement le constat mais aussi la dénonciation de la barbarie humaine.
II. Une dénonciation de la torture éloquente :
- Une critique ironique :
• Voltaire fait appel à l’ironie tout au long du texte afin de mieux montrer et dénoncer l’absurdité et l’inhumanité de cette pratique.
• Ligne7 « la comédie des plaideurs…ou deux »
• Ligne9 « va conter»
• Figures de style : Ligne 6 hyperbole : « jusqu'à ce qu’il soit en danger de mort »