Faut-il combattre nos désirs ?

Faut-il… ? Question de devoir, légitimité (obligation) et question de nécessité
Combattre : vaincre, lutter jusqu’à anéantir, idée de non acceptation, empêcher. Paradoxe : acceptation, résignation : désir combattu = désir anéanti = désir supprimé. Combattre n’est pas maitriser. On combat ce qui nous nuit, le désir est-il nuisible ?
Désir : signe d’absence, de privation qui implique la souffrance. Le désir est contingent (éphémère et opposé au nécessaire) ou artificiel.
Problématique possible : Les désirs sont-ils néfastes au point de vouloir s’en séparer ou bien sont-ils assez bons pour nous permettre de les conserver ?

I- Il faut distinguer entre combattre les objets de nos désirs et combattre le fait même de désirer.
En quoi le désir n’est pas un besoin : ce n’est pas vital, pas besoin de satisfaire ses besoins pour vivre. Désir besoin parce que si l’objet de mon désir me manque j’en souffre mais je n’en meurs pas par contre si l’objet de mon besoin me manque c’est ma vie qui est en danger. * Il faut combattre le désir afin de supprimer la souffrance et la tristesse. Lutter contre la souffrance qui accompagne le désir II- Mais l’action même de désirer n’est elle pas nécessaire pour se sentir vivant ? Un homme n’est pas un animal, besoin de donner du sens à sa vie.
Donc il semble absurde de vouloir anéantir se qui fait de nous des hommes, notre capacité à désirer.

* Est-il possible de lutter contre la souffrance dont le désir est la marque sans pour autant anéantir la capacité de désirer ?

III- Mais supprimer les désirs c’est supprimer la vie (Descartes + Epicure) On peut continuer a désirer tout en maitrisant les objets de nos désirs grâce à la