Plats d’origine animale : moins de viande mais davantage de poissons et de préparations
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En 2006, les achats d’aliments composant les plats d’origine animale ont atteint en moyenne 242 grammes par habitant et par jour . Les dépenses des ménages se sont élevées à 48 milliards d’euros, soit 2,1 euros par habitant et par jour. Depuis 1960, la part du budget total qui y est consacrée a été divisée par deux et se situe à 4,8 % en 2006. Jusqu’en 1990, elle avait fortement chuté, la hausse des prix de ces aliments étant inférieure à l’inflation. Mais ensuite, la baisse traduit surtout le fait que, avec l’élévation du niveau de vie, les quantités consommées progressent moins vite que la dépense de consommation des ménages en volume. Les dépenses en viande se sont élevées à 36 milliards d’euros en 2006 (tableau 2). Elles participent encore majoritairement aux dépenses du repas hors dessert, soit 57 % en 2006, contre 59 % en 1960. Les dépenses en œufs y contribuent pour 2 % contre plus du double en 1960. Au contraire, celles en poissons y concourent pour 17 % soit deux fois plus qu’en 1960. Jusqu’en 1990, les dépenses en viande par habitant ont augmenté en volume de + 2,2 % par an en moyenne, soit un rythme proche de celui de la dépense de consommation alimentaire (+ 2,0 %). Au sein de ce poste, les viandes fraîches ont subi l’essor des produits élaborés à base de viande : la charcuterie et les conserves de viande les ont en partie remplacées. Leur part a doublé depuis 1960 pour atteindre 23 % des dépenses du repas en 2006. Jusqu’en 1990, les dépenses en viandes de boucherie par habitant ont crû moins vite (+ 1,0 % par an) que celles en viandes de volailles (+ 3,6 % par an) et en préparations (+ 3,9 % par an). La part des viandes de boucherie est ainsi passée de 37 % en 1960 à 29 % en 1990. Depuis 1990, la hausse du prix relatif des viandes n’a pas compensé la baisse des dépenses en volume. Les dépenses en viandes de boucherie par habitant ont diminué de 1,6 % par an, celles en viandes de volailles se sont stabilisées et celles en préparations ont crû de 1,5 %