Les PMA, NPI et pays en transition

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1. Les principaux déterminants de la forte croissance des pays asiatiques de l’Est sont l’augmentation du niveau de vie de la population qui a ainsi résulté à une augmentation de la demande intérieure, qui contribue désormais davantage à la croissance que le commerce extérieur.
Les NPI pratique également une industrialisation orientée vers les exportations en se basant notamment sur une main d’œuvre bon marché. L’état est fortement intervenu pour soutenir ce processus de croissance par le contrôle des banques (loyer de l’argent meilleur marché, statu quo monétaire), une intervention également visible concernant la planification économique, les améliorations des infrastructures et des mesures de protectionnisme. Ces pays de l’Est asiatique n’étant peu soumis au droit social, la main d’œuvre est donc basse et synonyme de croissance.

2. Cette forte croissance n’a pas que des conséquences positives, en effet cette transition d’une économie socialiste à une économie de marché se traduit couramment par un choc créant ainsi une récession, une forte inflation, un déficit commercial et une dévaluation de la monnaie.
Ces conséquences s’expliquent notamment par le fait que cette transition crée une importante désorganisation dans ces pays, ainsi les entreprises ne peuvent plus recourir à l’Etat pour écouler leur production.

3. La faible croissance de l’économie japonaise résulte directement par la langueur persistante de la consommation des ménages. Il y a une pénurie de main d’œuvre sur l’archipel (102 propositions de postes pour 100 demandes) mais malgré cela la masse salariale ne cesse de se contracter. On note également que la population issue de salarymen du baby-boom est remplacée par des jeunes moins bien payés, les bonus distribués par les entreprises sont eux aussi diminués, les ménages se frustrent et son hésitant concernant leurs dépenses. Tout cela fait que le Japon ne pourra donc pas compter sur une