Paul Eluard

« Il nous faut peu de mots pour exprimer l’essentiel. » in Avenir de la Poésie.
Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluardest né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952. Dans son enfance il a habité à Saint-Denis puis à partir de 1923, il habite à Eaubonne. Son père, Clément Eugène Grindel, est comptable lorsque naît son fils mais ouvre, peu après 1900, un bureau d'agence immobilière. Sa mère, Jeanne-Marie Cousin, est couturière. Éluard fréquente l'école communale de Saint-Denis, celle d'Aulnay-sous-Bois puis entre comme boursier à l'école supérieure Colbert. Il obtient en 1912 son brevet. En juillet part se reposer, sa santé apparaissant fragile, avec sa mère, à Glion, en Suisse. Une grave crise hémoptysique l'oblige à prolonger son séjour et il est alors contraint, à l'âge de seize ans, d'interrompre ses études, car il est atteint de tuberculose. il est d’abord dadaïste, puis fonde le surréalisme avec André Breton. Eluard est considéré comme le poète de l’amour. Après la guerre civile espagnole (1936), il s'éloigne du surréalisme et s’engage dans une œuvre politique. Il est inscrit au parti communiste, il prend part à la résistance française contre le nazisme.
Il devient le poète de la Résistance.

Bibliographie :

Poèmes pour la paix (1918)
Mourir de ne pas mourir (1924)
Capitale de la douleur (1926)
L’Amour, la poésie (1929)
La Vie immédiate (1932)
Facile (1935), poèmes.
Les Yeux fertiles (1936)
Cours naturels (1938)
Poésie et Vérité 1942 (1942) Au rendez-vous allemand (1944)
Poésie ininterrompue (1946-1953)
Le Temps déborde (1947)
Le Phénix (1951)