Poeme "le temps a laissé son manteau" de charles d'orléans
Explication de texte
Vers numéro un :
Le temps a laissé son manteau.
Pas de problème ici, le manteau c’est un vêtement que vous portez au-dessus de vos autres vêtements, pour sortir, quand il fait froid dehors.
Vers numéro deux :
De vent, de froidure et de pluie,
Là aussi c’est facile, la froidure est un mot qu’on n’utilise plus. Maintenant, on dit juste le froid.
Vers numéro trois :
Et s’est vêtu de broderie,
Se vêtir, ça veut dire s’habiller, et la broderie, c’est un dessin que l’on fait avec un fil sur un tissu. Le verbe est broder. Avant, on brodait le nom des enfants sur leurs vêtements. Souvent, pour la naissance d’un bébé, on lui offre une petite couverture avec son nom brodé dessus. Vous comprenez ?
Vers numéro quatre :
De soleil luisant, clair et beau.
Là encore pas de mot difficile. Luisant, c’est l’adjectif qui vient du verbe luire, c’est un verbe qui décrit la lumière, comme briller.
Donc, dans ce vers, Charles d’Orléans nous dit que le printemps a changé son habit d’hiver, manteau fait de vent, de froid et de pluie, pour son habit de printemps, un vêtement léger, fait de fils et de lumière.
Vers numéro cinq :
Il n’y a bête, ni oiseau
Ici, la négation est un peu étrange. Maintenant, on dirait il n’y a ni bête, ni oiseau.
Vers numéro six :
Qu’en son jargon ne chante ou crie :
Le jargon, c’est un langage. Maintenant, on l’utilise de façon généralement négative, pour dire un langage incompréhensible. Et en général, on dit que les oiseaux chantent, et que les autres animaux crient.
Bon, et vers numéro sept :
Le temps a laissé son manteau !
Ça répète le premier vers.
Donc, dans cette strophe, le poète dit que tous les animaux annoncent dans leur propre langage la venue du printemps.
Vers numéro huit :
Rivière, fontaine et ruisseau
Un ruisseau, c’est une toute petite rivière. Le reste, vous comprenez.
Vers numéro neuf :
Portent en livrée jolie,
Une