Politique comparée des démocraties orientales
Introduction http://pcdo.expolitike.fr La comparaison comprend toujours le comparé et le comparant. C'est une pratique ordinaire, elle structure la plupart des raisonnements de la vie quotidienne. La comparaison sert à donner des repères, donner du sens. Elle permet d'évaluer, de donner de la valeur ( les autres, soi même).
Une comparaison a une rigueur propre.
I) La comparaison en science sociale : historique et principes généraux
A) Les précurseurs de la comparaison
Aristote comparait les différents régimes politiques. Darwin, sa théorie est né grâce à la comparaison de plusieurs espèces. 3 précurseurs principales : JS. Mill, Durkheim, Weber.
1) JS. Mill et la méthodes des comparaisons
1806/1869. Il cherche a comprendre comment marche l'induction ( passé d'un cas particulier à une loi générale). Une loi se compose d'un rapport de causalité entre plusieurs options. Lorsqu'on produit une induction => prouver le rapport de causalités entre les faits + il va falloir l'étendre aux autres cas particuliers pour voir si cela marche bien. C'est un logicien, il voit 44 méthodes possibles. Méthodes des variations concomitantes = elle consiste à faire varier la cause et voir si le phénomène varie.
2) E ; Durkheim ou l'expérimentation indirecte
1858/1917. Pour lui il existe qu'un seul moyen pour démontrer qu'un phénomène est la cause d'un autre => méthode d'expérimentation indirecte.
G. Bachelard => le fait doit être conquis car il s'agit de construire à partir d'un phénomène un objet. Il faut conquérir un phénomène pour le transformer en objet scientifique. Il faut aussi le construire. Et constater = on ne peut pas expérimenter en sciences sociales, Durkheim compare donc les choses entre elles au cœur de la société. Dans son livre, D, il y a qu'une manière de démontrer qu'un phénomène est cause de l'autre, il faut prouver que s'il y a A et il y a toujours B, peut importes les variations.