Politique de l’économie de l’offre et celle de la demande au service de l’etat : apports et limites
Intro : Les politiques économiques ont de très nombreux objectifs mais on résume souvent les 4 principaux à l’aide d’une représentation graphique appelée carré magique. Ces 4 objectifs sont l’emploi, la croissance, la stabilité des prix et l’équilibre extérieur (balance commerciale équilibrée). Le schéma suivant présente les 4 indicateurs propres à ces objectifs. En rejoignant les points, on obtient un quadrilatère qui représente d’autant mieux une situation économique favorable qu’il est proche du carré magique.
Les politiques conjoncturelles ont une fonction de régulation selon la situation économique. La recherche des grands équilibres se fera donc par la relance ou la rigueur. Les différents instruments de politique économique sont sans cesse perfectionnés pour réaliser des objectifs qui dépassent largement les querelles idéologiques : croissance, plein-emploi, justice sociale, et pour corriger les déséquilibres qui compromettent la réalisation de ces objectifs : inflation, récession, chômage, déficit des finances publiques, création monétaire excessive, dépréciation de la monnaie, etc.
En ce qui concerne notre sujet, c’est la politique de relance qui nous intéresse. Elle a pour but de dynamiser l’économie en produisant plus : la hausse du PIB entraîne la croissance. Elle a aussi pour but de réduire le chômage. Il existe deux types de politique de relance : la relance par la demande des keynésiens et la relance par l’offre des libéraux. I/ La politique de relance keynésienne (par la demande) John Maynard Keynes a écrit « la Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt, de la Monnaie » en 1936. Il préconise une relance par la demande.
Si l'État verse davantage d'argent aux ménages (aide sociale, ou leur en prélève moins (baisse des impôts), les ménages vont augmenter leur consommation et