Politique multiculturelle
Cette politique vise à « encourager une atmosphère positive, à l’école et dans la société en général », expliquent les auteurs du document de travail. « De plus, sachant que leur langue et leur culture sont respectées par le système scolaire et par la société dominante, les élèves développent une meilleure estime de soi et du respect pour eux-mêmes et pour les autres. La communication interculturelle et la tolérance y gagnent également. »
Selon les auteurs du document de travail, le cas de la Rhénanie du Nord-Westphalie est exemplaire en ce qui concerne l’apprentissage des langues maternelles dans l’UE, mais « comparé à l’Etat de Victoria, en Australie, il reste beaucoup de chemin à parcourir ». En effet, dans cette région située au Sud-Est de l’Australie, « le but ultime du multilinguisme est quasiment réalisé, car l’apprentissage de plus d’une langue ne concerne pas seulement les enfants issus de l’immigration mais tout le monde ».
Ils rappellent qu’au cours des dernières décennies, l’Australie est passée « d’une politique d’assimilation au pluralisme linguistique ». Dans l’Etat de Victoria, le système scolaire a été entièrement restructuré pour mettre en place le bilinguisme dans toutes les écoles primaires. Auparavant, l’enseignement primaire était dispensé uniquement en anglais et le secondaire n’offrait que le français, l’allemand, l’italien, et parfois le latin, en seconde langue.
Jerzy Smolicz
Professeur du Département d'Education
Université d'Adelaïde.
Le professeur Jerzy (George) Smolicz est