Pollution de l'air
Introduction (1) En général, les poumons et les voies respiratoires sont en contact permanent avec l’air que l’on respire. Ils sont donc les premiers à subir les effets de la pollution de l’air, qu’il s’agisse de gaz (dioxyde d’azote, ozone et ces dérivés) ou de particules présentent dans l’air (particules fines, sables,…). Les effets des polluants sur les poumons peuvent être de plusieurs types : Inflammation chronique Lésions aigües des poumons Hyperactivité bronchique Diminution des fonctions pulmonaires Augmentation de la sensibilité des voies respiratoires Diminution des capacités physiques chez les personnes en bonne santé
La pollution est plus importante dans les villes, mais la campagne n’en est pas pour autant épargnée !
Les polluants de l’air (2) Ozone (O3) : polluant obtenu par la réaction des composants organiques volatiles (VOC) avec le dioxyde d’azote (NOx) et d’oxygène (O2) sous l’effet des ultraviolets. Les VOC sont produits par l’industrie et par la combustion de l’essence (exemple : le benzène qui est cancérigène) Les NOx sont obtenus par la combustion de l’essence dans les moteurs des voitures et par l’utilisation d’engrais chimiques. Les effets supposés néfastes de l’ozone sur la santé : Irritation des voies respiratoires Réduction de la fonction pulmonaire Augmentation de la mortalité
Les particules fines : substance en suspension dans l’air ≤2,5 µm : obtenu par la fumée des cigarettes, vapeur de combustibles ≤10 µm : poussières obtenues sur les sites de constructions, sable, métaux lourds (plomb, cadmium)
Les effets néfastes sont surtout observés au niveau cardio-vasculaire : Aigu : infarctus du myocarde Chronique : athérosclérose
Deux polluants principaux sont capables d’entrainer un stress oxydatif dans les voies respiratoires, suite à leurs inhalations. Ils entrainent une inflammation au niveau du parenchyme pulmonaire, une