Populaire
Le film rappelle inévitablement le film classique My Fair Lady. Duris est très charmant ici comme un moderne Henry Higgins, révélant constamment des aperçus de la vulnérabilité qui se trouve sous la nonchalance étroitement enroulée de Louis. François est tout aussi attachante, mélangeant la maladresse comique au caractère fougueux d'une Eliza Doolittle libérée. La tension entre les deux conduit finalement à une dispute dans laquelle ils tremblent avec colère et désir. Rose lui rappelle qu'ils sont en 1959 et que « les filles n'attendent plus le mariage ». Louis riposte que « ça fera au moins une chose qu’[il] n'aur[ait] pas à [lui] apprendre ». Puis, ils se giflent et s'embrassent. Aussi, le film tisse magnifiquement ensemble l'esprit léger d'une screwball comédie et la tension palpitante d'un film de sport. Avec un montage adroit et confiant, Roinsard réussit à transformer la dactylographie en un sport captivant, ce qui est particulièrement