Le progrès des sciences est indiscutable : tous les jours, des scientifiques innovent, cherchent, découvrent de nouvelles théories très utiles à l’humanité, mais aussi à la connaissance du monde qui nous entoure. D’un autre côté, on ne peut pas négliger la place que tient, et qu’a toujours tenue, la religion dans nos sociétés au fil du temps. Celle-ci n’a pas pour autant toujours susciter l’approbation du tout individu, et a engendré maintes questionnements et réflexions sur le sujet. En effet, la science a toujours voulu résoudre ce mystère qu’est la religion. Pourquoi tant de populations y adhèrent ? Comment croire en quelque chose dont on ignore l’existence ? Les siècles ont passé, et les religions sont toujours présentes dans nos sociétés. On peut alors se demander comment sciences et religions peuvent continuer à coexister. Et surtout pourquoi le progrès des sciences n’a-t-il pas fait disparaitre les religions ?

Il convient tout d’abord de définir les termes « sciences » et « religion » afin de mieux cerner ce questionnement. La science est le désir de connaissances exhaustives sur le monde qui nous entoure, la recherche d’une vérité absolue par une succession de démonstrations logiques, le tout avec ordre et méthode. Il n’y a donc aucune place pour l’opinion en sciences, l’opinion étant faite de préjugés, d’idées reçues, issues d’un prêt-à-penser. Elle n’est par conséquent en aucun cas objective, ce qui est incompatible avec le mode de fonctionnement de la recherche scientifique. En effet, la science se fonde sur des principes vrais bien que pas toujours démontrables, à l’exemple des axiomes qui sont des principes admis, sur lesquels le scientifique appuie son raisonnement. Il ne faut pas pour autant oublier que la science évolue, et qu’elle est par conséquent remise sans cesse en question, surtout en ce qui concerne les anciennes théories peu convaincantes à notre époque, mais qui l’étaient à la leur par faute de moyens technologiques suffisants.