Pourquoi une critique de l'opinion ?
Introduction
L’opinion est mal vue chez les philosophes, prônant le concept, la raison et la réflexion ,car semble toujours spontanée et superficielle, irréfléchie et contestable. Opiner n’est pas juger, mais s’empresser de prendre position par inquiétude, par vanité. Les hommes se croient d'ailleurs imbéciles quand ils n’ont pas d’avis. S’appuyant sur leur liberté et droit à penser, ils se font un devoir de tout juger. Cependant, l’opinion est hâtive, ignorante et les avis précipités . En effet, elle n'est pas privés. La limite de l’opinion n’est pas la personnalité mais l'impersonnalité car loin d’être subjective, elle est souvent partagée. C’est un écho redondant, un avis fabriqué, l’effet d’une rumeur lointaine. Ce que le philosophe déteste dans celle-ci c’est son inconsistance, sa plasticité et son altérité.
Problématique
Y'a-t'il une opinion intolérable, critiquable ? Sa critique n'est-elle pas en quelque sorte une critique de la liberté de penser ?
Partie I
Argument 1 Tout d'abord, un scientifique sait que certaines opinions ne résistent pas aux critères de validité expérimentale. Même si toute vérité scientifique est provisoire, il n’en reste pas moins que certaines opinions sont fausses. Par exemple croire et affirmer que l’humanité est apparue en 6 jours est scientifiquement faux. La vérité scientifique ne tolère pas l’ignorance de l'opinion. En effet, la science s'oppose à cette dernière qui est une affirmation arbitraire et subjective. L'opinion se fonde uniquement sur un sentiment vague de la réalité, sans connaissance scientifique de celle-ci.
Argument 2 Ensuite, nous parlons ici de vérité objective mais les règles de conduite produites dans notre esprit, nos valorisations sont aussi liées à nos critères de validité, nos opinion. Il y a par exemple peu d’authenticité du fait de s’aimer soi-même car cette opinion irritante revient à revendiquer l'autosatisfaction, l'amour de son moi.
Argument 3