Poème ronsard
Introduction : - Ronsard 1524-2585 : Renaissance. Pléïade. Humanisme.
- Amours : recueil composé par Ronsard et plusieurs fois remanié. 1er recueil : amours de Cassandre ; Cassandre Salviati, jeune noble rencontrée à un bal. Ronsard clergé.
- Amour malheureux : inspiration pétrarquiste.
- Sonnet 1 seule phrase. R. s’adresse à la nature pour lui demander de parler à sa bien-aimée pour lui.
(LECTURE)
Problématique : par quels procédés Ronsard exprime-t-il son amour ?
I L’invocation de la nature
II L’évocation de la femme aimée
III La mise en scène de la parole lyrique
lecture
I L’invocation de la nature
a- Une place prépondérante
- Vers 1à 8 et 12 (en partie), 13, 14 (en partie).
- Enumération totalisante : vers 1 dimension verticale, hauteur ; vers suivants : mouvement vers le bas, l’horizontale (vers 3), le petit (vers 6). Evocation d’éléments géographiques (plains et monts, rivages) végétaux (forêts, bocages, prés, fleurs), minéraux (plages, rochers, antres);
- Invocation : vers 4 et 8 « et vous » puis 12 « je vous supply » et 14 « dites-le lui ».
D’où Personnification . + lexique + /- humain : blondoyantes //blond ; rousoyantes : rosée mais aussi « roux » (couleur portraits renaissance) ; bossus ; demi-front
b- Un éloge
- Vineux : fécondité. Verdoyantes, blondoyantes : beauté visuelle.
- Adjectifs verbaux : pouvoir d’agir. Beauté presque baroque (changeante, reflets)
- Sonorités : assonance en [è] voyelle ouverte + rime en [ouverts] montre disponibilité de la nature . Amplification rythmique en fin de vers : mots de 3 syllabes. Rime léonine [oi-y-an-t] montre harmonie, cohérence.
II L’évocation de la femme aimée
a- Quasi absente du poème :
- N’est pas destinataire directe
- Pas d’éloge de sa beauté et pas d’évocation sauf « à ce bel œil » synecdoque. Œil= symbole