Poésie
Sans appartenir au Parnasse, dont il désapprouva le culte de la perfection formelle, Baudelaire (1821-1867) recherche une esthétique où fusionnent l'Idéal et la Beauté divinisée. Ses poèmes, toujours sensuels et souvent sombres, font état d'une Beauté qui annonce la sensibilité moderne, « Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau. ». Baudelaire considère donc qu'un poème n'est véritablement un poème que s'il est Beau. Avant de juger de la qualité d'un poème, il faudrait définir ce que nous, lecteurs, attendons d'un poème. Or nous sommes tous différents, nos goûts aussi. Par conséquent les critères sont assez variables, car ce qui plaira à l'un ne plaira pas forcement à l'autre. Néanmoins tout le monde s'accorde à dire que, comme tout art qui se respecte, la poésie a le devoir et l'obligation de faire naître chez le