Preface aux nouveaux essais sur l'entendement humain
Il oppose alors la méthode scientifique au témoignage des sens utilisant pour cela un lexique scientifique. Pourtant, il ne nie pas que les sens sont indispensables pour y accéder. Il y a donc un paradoxe dans son raisonnement qui est montré en particulier par sa concession finale. On peut alors se demander comme le fait Leibniz quelle place occupe les sens dans l’accès aux vérités universelles ? Dans un premier temps, nous montrerons que Leibniz développe que les sens ne sont pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances, puis dans un second temps, qu’il montre que seul les sciences exactes amènent les vérités universelles. Enfin, il reviendra sur sa position en montrant que sans l’usage des sens, il n’y a pas d’accès à la science.
I/ Les sens ne sont pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances
Les sens sont la fonction permettant au corps de percevoir se qui se passe en dehors de lui, grâce, précisément aux organes qui les commandent. Leibniz pose que les sens ne peuvent pas nous donner toutes nos connaissances actuelles, qu’ils sont insuffisants pour arriver a cela.
Une connaissance actuelle est une connaissance propre à chacun, c’est une connaissance pour laquelle l’homme doit réfléchir ou être attentif, comme par exemple lors de l’apprentissage d’une nouvelle langue par un homme, notamment si la structure de cette dernière est très éloigné de sa langue maternelle. Il doit donc se concentrer pour y arriver. De plus, l’idée