Preromantisme
1 :UNE SENSIBILITÉ PRÉROMANTIQUE AU SIÈCLE DES LUMIÈRES
2 :Un contexte nouveau
3 :Le triomphe de la sensibilité
Conclusion
Auteurs :
Sellè madieng gueye
Mama kane mbaye
Alassane mbaye
introduction
Certaines critiques littéraires ont cru discerner des tendances romantiques du XVIIIe siècle. Ils regroupaient ces tendances sous le nom de Préromantisme. Rousseau, Diderot ou Prévost seraient des préromantiques. Voici les traits principaux du préromantisme chez ces deux écrivains-------- * Réhabilitation des passions et du moi. * Culte de la sensibilité. * Exaltation du sentiment de la nature. * Exaltation de l'originalité de style et de personnalité.
UNE SENSIBILITÉ PRÉROMANTIQUE AU SIÈCLE DES LUMIÈRES
Le XVIIe siècle condamnait sévèrement les passions (Racine), l'imagination, cette « folle du logis » (Pascal, Descartes). Mais alors que triomphait dans la première moitié du XVIIIe siècle l'esprit rationaliste des Lumières pour qui un homme sensible n'est qu'un « être médiocre [...] un être abandonné à la discrétion du diaphragme » (Diderot, Le Rêve de d'Alembert), certains penseurs et écrivains mettaient en même temps en valeur le rôle des sensations, de la sensibilité : le philosophe Condillac est le représentant en France du « sensualisme » (toute connaissance dérive des sensations) ; la sensibilité est exaltée dans le roman de l'abbé Prévost, Manon Lescaut ; et paradoxalement, pour le moraliste Vauvenargue, « les passions ont appris aux hommes la raison ».
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, cette tendance va dominer les lettres et les arts.
UN CONTEXTE NOUVEAU * Une nouvelle génération.
- Une grande partie des plus fervents défenseurs de la raison disparaît : une nouvelle génération d'écrivains plus libres et plus facilement en proie au doute apparaît.
- On reproche aux Lumières d'avoir divinisé la raison, comme le montre l'article « philosophe » de l'Encyclopédie, rédigé par Dumarsais : « La