Primauté présidentielle de la 5éme république
On doit distinguer deux temps. La primauté présidentielle est le résultat à un contexte particulier 1958 1962. Il y a celui du règlement du conflit Algérien à travers les accords d’Evian. Ensuite ce sont deux mutations qui par la suite vont permettre de consolider la primauté présidentielle. Deux mutations qui en 62 permettent de consolider ce mode de fonctionnement de la 5éme république.
Paragraphe 1 : le contexte de 1959 à 1962.
De gaulle a été rappelé au pouvoir pour faire face à l’urgence et pour régler le conflit Algérien. Massu et ceux qui commette un Puch à Alger souhaite que de gaulle revienne au pouvoir pour maintenir l’Algérie française. Tout le monde attend qu’il prenne les choses en main et c’est ce qu’il va faire. Il gouverne. Il est l’homme providentiel, celui qui a une légitimité historique exceptionnelle que personne d’autre n’a. Il a une sorte de légitimité démocratique indirecte pour le moins il bénéficie d’un très large soutien populaire qui est indispensable pour gouverner. Ce sont les référendums qui sont des plébiscites mais qui sont tous des marques de confiance des français à l’égard de DG. La personnalité de DG le conduit à gouverner. C’est l’homme de tous les combats. Le premier ministre a laissé faire (Debré). Il n’est pas en mesure de régler le problème Algérien. L’assemblée nationale elle-même n’a pas réagi. Elle a admis ces empiétements sur la fonction du premier ministre. Elle aurait pu renverser le gouvernement au moyen d’une motion de censure. Elle ne l’a pas fait car l’AS n’est pas en mesure de faire face à la situation. La classe politique pensait sans doute que la situation était provisoire et qu’un retour à la normal serai possible dès le règlement du conflit Algérien.
Il y a eu en 58, une ambiguïté fondatrice. Le rôle que la constitution reconnait au président est en décalage évident avec ce que l’on attend de DG. Pour la classe politique en 58, il n’est pas question que la