Principe de prudence
Les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence. Même en cas d'absence ou d'insuffisance du bénéfice, il doit être procédé aux amortissements et provisions nécessaires. Il doit être tenu compte des risques et des pertes intervenus au cours de l'exercice ou d'un exercice antérieur, même s'ils sont connus entre la date de la clôture de l'exercice et celle de l'établissement des comptes. Les événements qui risquent de diminuer la valeur du patrimoine de l'entreprise doivent être pris en compte, notamment la dépréciation des titres. Les événements postérieurs à la date de clôture de l'exercice doivent être pris en compte, s'ils sont connus au moment de l'établissement des comptes. Le meilleur exemple pour expliquer se principe est l’exemple des provisions ; pour être prudente l’entreprise doit tenir en compte les pertes probables et constituer donc des provisions. Le principe de prudence oblige quand la valeur actuelle d’un actif est inférieure à sa valeur comptable à constater une dépréciation. Pour les comptables le principe de prudence oblige à être prudent vis à vis des comptes de l'entreprise.
Le principe de prudence implique ainsi que le comptable est obligé de provisionner des créances douteuses. L'entreprise n'attendra pas que la créance soit définitivement perdue pour prendre en compte son impact financier. Le principe de prudence veut que les charges soient prises en compte dès que leur réalisation est probable, voire éventuelle, mais que les produits ne soient comptabilisés que lorsqu'ils sont