Prix littéraires
Le prix Femina : Créé en 1904 par 22 collaboratrices de la revue Vie heureuse (devenue Femina) pour faire contrepoids à l’Académie Goncourt, jugée misogyne. Depuis 1951 le prix, non doté, est décerné par un jury féminin de douze membres le 1er mercredi du mois de novembre (depuis 1994) à l’hôtel Crillon à l’auteur d’un roman (quel que soit son sexe). Il existe depuis 1986 un prix Femina étranger.
Le prix Goncourt : porte le nom de deux écrivains du XIX°, Jules et Edmond de Goncourt. Il a été fondé en 1903 par testament et a pour but de récompenser une œuvre de fiction narrative afin d’assurer la vie matérielle de son auteur. Un jury appelé Académie Goncourt sélectionne tous les ans une série d’œuvres publiées dans l’année et désigne le lauréat par vote. Celui-ci reçoit actuellement que 10 euros, mais le bandeau rouge « prix Goncourt » sur un livre assure des ventes importantes ( plus de 300000 exemplaires en général). Romain Gary couronné pour Les Racines du Ciel en 1956 le reçut pour la deuxième fois avec La Vie devant soi ( 1975) sous le pseudonyme d’Emile Ajar.
Le prix Goncourt des Lycéens : a été créé avec l’accord de l’Académie Goncourt par la Fnac et le rectorat de Rennes en 1988. Son but est de proposer à près de 2000 lycéens issus d’une cinquantaine de classes de participer çà la vie littéraire en décernant un prix. Les lycéens lisent la liste des ouvrages sélectionnés pour le Goncourt et élisent leur lauréat. Le prix est décerné en principe juste avant la publication des résultats du Goncourt.
Le prix Interallié : Prix créé en 1930 par 30 journalistes qui en attendant au Cercle Interallié lors d’un déjeuner que les dames du Femina ne proclame leur prix, décidèrent de couronner eux aussi un auteur de préférence à un roman de journaliste. Il est décerné par un jury de 10 membres ( dont le lauréat de l’année précédente) à un roman écrit de préférence par un journaliste. Remis en novembre.
Le prix