L'exploitation des gaz de schiste, en plus d'avoir des impacts écologiques, a aussi de nombreuses conséquences économiques rarement abordées. D'abord, la France est le pays le plus visité au monde, une partie de son économie dépend du tourisme (6% du PIB). L'exploitation des gisements de gaz de schiste serait très néfaste pour le tourisme. D'autant plus que les principaux gisements sont dans le bassin parisien et Sud-est qui sont des régions touristiques. On pourrait donc imaginer la suppression de nombreux emplois liés au tourisme. Ensuite, il faut prendre en compte les dépenses supplémentaires de santé. En effet, il faudra soigner toutes les personnes qui auront des problèmes de santé liés à la pollution de l'eau et de l'air due à l'exploitation des gaz de schiste. Par ailleurs, l'exploitation des gaz de schiste provoque aussi des problèmes de santé pour les animaux. Il sera donc nécessaire, s'il y a contamination, de soigner les animaux, ce qui a un coût. Puis, l'eau utilisé lors de la fracturation hydraulique est polluée, par conséquent les collectivités territoriales devront payer le retraitement de l'eau. Par ailleurs, lorsque les gisements de gaz de schiste seront épuisés, de nombreuses personnes perdront leur emploi et seront au chômage. Il faudra alors reclasser les gens et les PME. De plus, on assistera à une forte augmentation des prix du gaz lorsque les gisements seront épuisés. Enfin, le coût d'exploitation est faible mais il faudra faire une remise à niveau écologique qui peut être astronomique. Par exemple, le nucléaire a toujours été considéré comme une énergie bon marché mais les coûts de dépollution et de remises à niveau des sites sont énormes. En effet, la sortie du nucléaire en Allemagne, la dépollution et la remise à niveau des sites sont chiffrés à 300 milliards