Parmi ces projets, n’est pas compté le Dossier de santé du Québec qui initialement (en 2006) devait coûter 563 millions de dollars et être terminé en 2010, alors qu’au moment de l’article le projet n’était toujours pas terminé et que les projections annonçaient que le coût sera de 1,5 milliard $. La ministre arguait pourtant que le projet suivait son cours et que seulement sa « nature » avait changé ce qui explique le dépassement. D’ailleurs, dans ce même article, la ministre de l’époque (Courchesne) mentionne que : « Toutes les administrations publiques et les entreprises privées connaissent des difficultés avec l'informatique, que ce soit des dépassements de coûts ou d'échéancier, ajoute-t-elle. ». Par contre, lorsqu’on lit l’article Dossier Santé Québec: «un échec» tranche le Vérificateur (3) l’on apprend qu’un an auparavant, le vérificateur général du Québec mentionnait : « Des centaines de millions ont été dépensés inutilement puisqu'une partie seulement du programme, qui coûtera davantage que les 563 millions prévus, pourra être utilisée ». En lisant l’article, j’apprenais qu’il est vrai, comme la ministre l’avait dit que le projet a changé de nature, par contre ce changement de cap s’est fait quatre ans après le démarrage et ce, pour faire comme les autres provinces qui avaient déjà débuté de la bonne façon. De plus, en 2011 le projet lorsque le vérificateur général l’avait passé au peigne fin parlait d’une projection des coûts allant jusqu’à 1,4 milliard de $ c’est donc dire qu’en 1 an seulement le coût du projet selon le gouvernement à augmenter de 100 millions de dollars. Bref, je crois que ce cas démontre bien l’importance de la phase de démarrage et de planification en gestion de projets. De plus, je crois qu’il s’agit d’un cas intéressant à discuter à savoir si oui ou non selon vous, ces cas d’escalades des projets sont justifiés ou non et si les gestionnaires et hauts dirigeants ne devraient-ils pas simplement tirer la « plug » et cesser d’engranger