Propension a consommer
Objectif : Illustrer l’intérêt théorique de ces deux agrégats à l’aide de l’exemple de l’impact sur la croissance d’une baisse de l’IRPP.
Document 1
Keynes et la propension à consommer
Le niveau de la consommation résulte du revenu distribué et de la propension à consommer (part du revenu destinée à la consommation). Le principe déterminant de la propension à consommer est le revenu. Keynes énonce ce qu’il appelle « la loi psychologique fondamentale » : en moyenne et la plupart du temps les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que le revenu croit, mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu ». Autrement dit, lorsque le revenu augmente, la consommation augmente aussi, mais la propension à consommer diminue.
Tiré du dictionnaire des auteurs de SES, Bréal, 2003, page 135.
Document 2 : Le taux d’épargne
Le taux d’épargne, ratio correspondant à l’arbitrage des ménages entre consommation et revenu, est un indicateur économique important. Connaître les comportements d’épargne des ménages est évidemment essentiel lorsqu’on étudie la demande de logement des ménages, ou que l’on évoque les fonds de placement comme complément partiel à la retraite. Il existe aussi des enjeux macro-économiques. A court terme, une baisse du taux d’épargne des ménages est considérées comme favorable, car elle augmente la consommation et donc relance la production nationale. A long terme, une forte épargne des ménages est favorable pour les investissements économiques. […]
En France, la comptabilité nationale est la seule source de mesure du taux d’épargne global des ménages et du suivi de son évolution. Ainsi, entre 1959 et 1978, il s’est élevé de 15 à 20%, puis s’est par la suite replié jusqu’à environ 11% en 1987. depuis le début des années quatre-vingt-dix, en dépit de la faible