Prout
Le théâtre japonais vient, selon une légende, d’un spectacle donné par les dieux pour faire sortir Amaterasu, la déesse du soleil, de la grotte où elle s’était réfugiée. Celle-ci aurait entendu les chants les chants et serait sortie de sa cachette découvrant les autres Dieux dansant au milieu de guirlandes de fleurs. Ce théâtre allie le théâtre, le chant et la danse. Il en existe quatre formes principales : * Le Kabuki * Le Bunraku * Le Nô * Le Kyôgen
Ces quatre formes de théâtre sont différentes par leurs histoires, leurs interprétations, leurs décors, leurs habits de scène etc… I. Le Kyôgen
a) L’historique du Kyôgen
Le Kyôgen était à la base une forme de théâtre comique appelé sarugaku ou danse du singe, inspirée du théâtre chinois. Il devînt populaire à la période Muromachi (période pendant laquelle le Japon était contrôlé par des shoguns de la famille des Ashikaga) et reçu l’assentiment et le support des classes régnantes. Puis pour des raisons esthétiques, il fût associé au théâtre Nô.
Le théâtre Kyôgen regroupe également certaines ballades, les Kouta, qui étaient très appréciées par les gens du peuple. Ces pièces étaient basées sur l’improvisation puis à partir du XVIIe siècle durant la période Edo elles ont été consignées par écrit. Au XIXe siècle, la chute du gouvernement militaire laisse le Kyôgen et le Nô sans aide financière. Par la suite ceux-ci ont trouvé un nouveau soutient financier dans la nouvelle classe marchande. C’est à partir de la Seconde guerre mondiale que le Kyôgen attire de nouveau l’attention des spectateurs comme un art dramatique distinct du Nô. b) Les coutumes du Kyôgen
Le Kyôgen est un spectacle comique traditionnel. Les acteurs de cet art sont issus de familles spécifiques et utilisent une technique théâtrale qui leur est propre. Il est souvent interprété sans masque, sauf pour les personnages animaliers ou divin. Il ya peu de musique et de chœur. Il utilise la langue contemporaine et