Précarisation de l'emploi
Fiche de lecture
Sociologie de la Bourgeoisie,
Michel Pinçon&Monique Pinçon-Charlot
Chapitre 1 : Qu’est ce que la richesse ?
La représentation de la richesse est très vague. Protégée par des lois telles que l’article 1768ter (p10), l’ampleur des fortunes reste inconnue ainsi que ce dont elles sont constituées.
La Bourgeoisie est la classe sociale qui a le plus conscience de sa propre existence, il faut être coopté par ses membre pour en faire parti. On a tendance à la caractérisée par sa richesse économique. C’est pourtant l’ensemble des capitaux économique, culturel, social et symbolique qui font que l’on peut dire de quelqu’un que c’est un bourgeois. La richesse bourgeoise est donc multidimensionnelle, donc difficile à quantifiée. Ajoutée aux privilèges accordés à la bourgeoisie, cela accentue les inégalités sociales.
Cette richesse multidimensionnelle se constitue de 3 capitaux : le capital économique, le capital culturel et le capital social. Le capital économique que l’on peut entre autre mesurer grâce à l’ISF (=Impôt de Solidarité sur la Fortune, histoire et définition p13) mais qui ne prend pas en compte tout les biens (par exemple les biens professionnels et les œuvres d’art qui peuvent avoir une valeur économique très élevée) donc ne représente pas véridiquement la fortune de l’individu concerné. Le capital social est « l’appartenance à un groupe, comme ensemble d’agents, qui ne sont pas seulement dotés de propriétés communes, mais sont aussi unis par des liaisons permanentes et utiles »[Bourdieu, 1980, p2] (p13). Il permet donc d’affirmer et de multiplier le pouvoir de chaque membre à travers les autres membres. Il évolue durant les mondanités (cocktail, vernissage, etc.) mais surtout dans les cercles (le Cercle de Deauville, le Polo de Paris, le Traveller’s, etc.). Ces cercles, où l’on ne peut être intégré que par cooptation, marquent clairement la possession du capital social nécessaire